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17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 17:53

 

  Ces gens qui ont bonne conscience ont la mémoire courte

La bêtise longue comme le mois d'août, ils connaissent pas le doute.

Leur vie ? Un rail qui ne tolère pas de courbe.

Leur petite taille ? C'est parce qu'ils naissent, restent et crèvent à genoux.

Si, loin de leurs banques, de leurs chiffres, tu sembles vivre,

sache que ceux qu'ils sentent libres ils s'en méfient.

Sans répit face aux rêves, ces gens aiment se rendre, et vite.
Je taffe aux quatre coins du jour, loin de mon couple.

Pas le choix : chaque mois, faut joindre les bouts,

et y'a toujours l'un de ces bons époux pour semer le trouble,

et ce besoin de se mêler de tout que rien n'étouffe…

Les mêmes qui baisent en rêvant de ma belle et douce,

eux et leurs réponses à tout je leur serrerai le cou.

Ces gens qui ne connaissent ni honte, remords, ni regret,

tous autant qu'ils sont déjà morts d'être nés.
Les bonnes consciences condamnent douleur et violence,

s'en offensent de toute leur éloquence devant la télé.

Mais le soir où la mort danse sur le palier,

que les coups recommencent et que la douleur est victime de violence

et implore leur clémence, là, les bonnes consciences font l'oreille sourde.

Toutes derrière leurs portes, elles écoutent le drame arriver.

Et au matin, devant la douleur refroidie, la violence bras liés,

les bonnes consciences sont ravies de leurs verrous d'acier.
La bonne conscience est vertueuse.

L'hostie léchée, l'esprit léger, elle prie contre les mères tueuses et l'I.V.G..

Vingt ans de dimanches qu'elle célèbre la vie et s'élève

- comme le Saint-Père l'a dit - contre le préservatif.

C'est pas les gestes lascifs de son époux qui troublent ses nuits.

Celles-ci sont blanches, car le doute les suit.

Et chaque soir, dans l'élan de sa foi, elle demande à Marie, serrant sa croix,

que les gosses ne soient pas d'un autre que son mari.
Ces bonnes consciences qu'un livre ou deux change en Itzhak Rabin -

et qui d'un coup savent tout des plus nobles combats -,

puis qu'un autre livre ou deux change en Yigal Amir.

Montre-leur la lune, elles ne verront que ton doigt.

Ces bonnes consciences que tout diminue ont tout des eunuques :

courtes et menues, elles savent comment tout faire, mais n'ont jamais pu.

Parlant du Bien, du Mal, un doigt sur la gâchette.

Et n'ont d'humain que l'art de ne plus savoir l'être.
Ce nouvel ordre occidental a la fierté fragile

: avouer sa part d'échec, c'est ajouter à sa défaite.

A genoux sans âme ni tête, il bouge au pas des States.

Et tout ce qui se trouve en face, c'est le traître.

Si, pour lui, un poseur de bombes se cache sous chaque turban,

pour moi un cœur de colon bat sous son col blanc.

Nos sociétés modernes se flattent d'avoir tout appris,

mais leurs procédés obscènes témoignent qu'elles n'ont rien compris.

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17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 00:47
Balle (C'est de la) : Exprime l'enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de positif.
• Cette meuf, c'est de la balle. (Je ne suis pas insensible aux charmes de la donzelle.)
• Ben Laden, c'est de la balle. (Le mercantile Oncle Sam ne pouvait pas indéfiniment exploiter sans retour les richesses de l'orient sans déclencher le juste courroux de l'homme des montagnes.)

Bouffon : Qui ne s'apparente pas au clan.
• Nique lui sa race à ce bouffon ! (Rabat son caquet à cet individu qui ne s'apparente pas au clan !)

Carotté : Du verbe carotter (extorquer, voler), mais dans une forme invariable.
• Il m'a carotté un zedou de teuchi, l'bâtard, tu vas voir comment je vais le niquer. (Le scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, il va s'en mordre les doigts.)

Chelou : Bizarre, inhabituel. Par extension, qui ne s'apparente pas au clan.
• La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous. (Ce n'est pas tous les jours que l'on voit une coupe de cheveux aussi inhabituelle et cocasse que celle de la professeur d'anglais, qui par extension ne s'apparente pas au clan.)

Comment : Exprime l'intensité.
• Comment je lui ai niqué sa race à ce bouffon ! (Je sors indéniablement vainqueur du combat qui m'a opposé à cet individu qui ne s'apparente pas au clan, ceci dit en toute modestie, s'entend, et avec la sportivité qui s'impose en de pareilles circonstances.)

Foncedé : Se dit d'une personne qui vient de consommer du cannabis.
• Je suis foncedé. (Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. J'ai payé assez cher pour me mettre dans cet état. Bref : je viens de consommer du cannabis.)

Gun : Arme à feu.
• Ziva prête moi ton gun, l'aut'batârd il m'a manqué de respect. (Pourrais-tu s'il te plaît me prêter ton arme à feu, afin que je règle son compte à l'importun qui n'a été qu'à moitié urbain à mon égard.)

Kiff(er) : Apprécier.
• Comment je kiffe trop son cul. (Le sien postérieur n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent dans une humeur joviale, pour ne pas dire gauloise.)

Mortel : Bien, beau, dont on peut se réjouir (invariable).
• Elles sont trop mortel tes Nike. (Vos chausses s'entendraient fort bien avec mes pieds, aussi vous demanderai-je de m'en faire offrande sans opposer de résistance.)

Mito : Mensonge. Dérivé de mythomane (menteur).
• On me fait pas des mitos à moi, bouffon ! (Je ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, individu qui ne s'apparente pas au clan !)

Race (sa) : Exprime le mécontentement.
• Sa race ! (Je suis d'humeur maussade.)
• Sa race, c'bouffon ! (Mon anneau pylorique est complètement fermé. C'est le résultat de la proximité de cet individu qui ne s'apparente pas au clan.)

Sérieux : Indique que le propos est grave, solennel, et qu'il faut donc lui accorder le plus grand crédit.
• Sérieux, j'kiffe trop son cul à votre fille. (Monsieur, j'ai l'honneur de vous demander la main de votre fille.)

Tèj : Jeter, refuser, réfuter, envoyer promener.
• T'aurais vu comment Jamel il a tèj la prof d'anglais ! (Le facétieux Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux réprimandes de la professeur d'anglais !)

Trop : Exprime l'intensité. En cela, synonyme de comment. Trop et comment peuvent éventuellement cohabiter dans la même phrase, pour exprimer une intensité très élevée.
• Trop la honte, ce blouson. (Ce blouson est ridicule, et dans des proportions considérables.)
• Trop comment je suis foncedé ! (J'ai fumé une quantité déraisonnable de cannabis. Je crains que mon acuité intellectuelle en pâtisse pour la paire d'heures à venir.)

Truc-de-ouf : Désigne une chose peu commune, qui dépasse l'entendement.
• C'est un truc de ouf ! (Mon dieu, mon entendement est tout dépassé !)

Zyva : Indique que la demande est pressante.
• Zyva, fait méfu, sale chacal. (Ne sois donc pas si avare de ta cigarette purgative, et fais en profiter ton vieil ami qui trépigne d'impatience.)
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 23:53
Mauvaise répartie face à la police

Les choses à NE PAS dire quand vous êtes arrêté au volant :


•  Pour mon permis ? OK, tenez-moi ma bière que je l'attrape

•  Ho désolé monsieur l'agent, je n'ai pas fait attention: mon détecteur de radar était débranché

•  Oh, vous êtes le mec de Village People ?

•  Rapide Wahou, vous avez dû faire du 200 pour me rattraper. Pas mal.

•  Té je pensais qu'on devait être en bonne condition physique pour être flic.

•  Ah je voulais être flic, mais j'ai décidé de finir mes études, plutôt.

•  IEh, c'est moi qui paie votre salaire.

•  Là Bon, vous êtes de mauvais poil ou quoi ?

•  Oh Quoi, une amende ? La dernière fois, on ne m'a donné qu'un avertissement !

•  Rah je suivais juste le trafic ! Oui, je sais, il n'y a pas de trafic, mais justement, il fallait bien que je le rattrape.

•  Gars Ecoutez, en fait, quand j'ai voulu attraper ma dose d'héroïne, mon flingue est tombé de ma poche et il s'est coincé sous le frein alors forcément j'allais vite.

•  C'est quoi ce que vous avez, un 9mm ? Faites voir, comparé à mon magnum ?

•  Non, je ne sais pas à quelle vitesse je roulais. Le compteur est bloqué à 190.

•  Je sais très bien que je zigzaguais, j'essayais juste d'écraser tous les petits bonshommes verts sur la route.

•  Grouille un peu avec cette amende ! Le bar ferme dans 20 minutes !
•  C'est pas votre fille que j'ai vue dans un porno sur Canal ?

•  Ca va durer longtemps ? Votre femme m'attend.

•  Mon téléphone ? Mais, on se connait à peine !

•  Faites pas chier hein, je m'énerve facilement quand j'ai picolé.

•  Oui, j'ai vu le STOP. Mais si il faut croire tout ce qu'on lit...

•  Je vais juste prendre mon portefeuille. Essayez de ne pas me tirer dessus, ok ?

•  Je ne roulais pas trop vite, je volais trop bas, c'est tout.

•  Désolé, je ne faisais pas attention... J'étais en train de téléphoner.
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 19:55
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 18:04
Cette ville si noire, trop sale, tellement provinciale, tristement ordinaire, injustement décriée.
Cette ville que personne ne semble admirer, que les carolos traversent sans la voir, que son passé tire trop souvent vers ses cicatrices.
Cette ville polluée, au ciel noir et rouge lorsque la nuit arrive.

Elle n'a rien pour attirer le touriste, les gens de passage n'en garderont qu'une image grise vue d'un train ou d'avion....
Certes içi, pas de palmiers, de tour eiffel ou de mer bleue....
Non, içi, la chaleur est toute autre....

Je dois être touché par cette maladie étrange qu’est l’attachement à son "coron", à ses "tayons" pour l'aimer à ce point cette ville, ce pays noir....


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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 17:18

Ces endroits où la vie d’un homme vaut plus rien,
Chaque coin du monde,
Ces endroits où l’enfant du puits s’amincit
Ces coins du monde où l’on sait ce que c’est que la faim,
Leurs, blessures profondes, comparables à un ravin,
Et tous ces pays où seuls les morts connaissent la paix,
Faille d’une utopie, la guerre passe, le silence est paix,
Putain de faucheuse,
Les femmes n’en peuvent plus de courir,
La beauté de ce monde s’efface, ton rêve de parcourir,
Et moi, j’tourne en rond, comme le globe, la rue a son dogme
Fume des spliffs et fait le tour comme Phileas Fogg
On suffoque,vu qu’on ne bouge pas de nos blocs,
Les ambiances glauques prisons sans murs,
Faut se taire quand tu te manges des claques,
On se sent minuscules et incertains,
On méprise cette terre et on la fouille d’un air hautain,
Remplacer le soleil par un spliff le matin,
On parle oseille loin du rivage,
C’est mourir sans voir loin,
C’est pas l’amour mais la mort qui fait tourner le monde,
C’est du B 52, ma prière sur un tapis de bombe,
Ça fait longtemps qu’elle, est morte la colombe,
Butée par l’Colon ; l'Afrique à la panse truffée de plomb,
Pendant qu’un colombien, nait dans la dope
On veut partir mais les impôts nous brisent les côtes
Chaque coin du monde moi j’ai traversé l’Euphrate
C’est sans passeport qu’elles passent la frontière nos phrases
Notre univers l’HLM, on s’entre-tue pour un long test,
Où ça fourgue la mort mon contexte une montée de CC,
Un long texte : comment décrire cette envie de fuir,
Oublier le pire, se mettre ivre dans les fous rires,
J’suis pas né dans un four
Internationale miséria,
Chaque coin du monde
Bamako, Bruxelles, Casablanca,
L’écart se creuse entre les nantis et les démunis,
Indonésie les rues égouts,
Naître dans le dégoût a Manille,
Moi, j’suis pas du tiers-monde continent mis dans un linceul,
Toute la nuit les Tomahawks ont déchiré le ciel,
Civiles sont les pertes
Bagdad les tragédies : quand l’histoire se répète
En ce mois de février,  j’suis seul moi et mes doutes
Jénine, Palestine y’a du sang sur ta feuille de route
Moi en Belgique debout entre la froid et le désert
Même à genoux,
J'essaye de garder le sourire même dans la misère
Y’a pas d’lumière en ces temps d’injustice,
On bute les justes,
Le billet pisse sur ton armistice
Katama : les champs de cannabis
L'Asie qu'on pénetre par tout ses orifices,
A 86 sur la route de l’éloignement
Direction le quartier : Charleroi dans mon cœur à chaque moment,
Aucune mélodie ne rendra poli le monde
Génocide ,Rwanda ,chaque coin du monde,
C’est l’art du coup d’état qu’on nous a laissé,
Prise en otage par l’OMC ma terre est dépecée-dépouillée à longueur d’journée
Marchand d’illusion ma cité et nos visions goudronnées,
Dire qu’à l’ONU ça mène la grosse vie,
C’est des gosses qu’on vise,
Comment ignorer c’qui spasse à Grozny ?
Un gosse sur quatre chez nous a le ventre vide,
Charnier passé sous silence, futur morbide..
Darbeda: Brésil y’a pas qu’des stars du ballon rond,
C’est ma mémoire d’exil, j’suis un iceberg couleur marron,
Bien sur qu’c’est l’innocent qui claque sur ta ligne de front,
Enfant soldat au Libéria, c’monde une vaste ligne de front,

Faut que j'plane pour qu'ça tourne en rond
Chaque coin du monde,Quand tout s’effondre on brûle tout pour dire qu’nous souffrons

.  

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 16:48
Je voulais créer un premier article original, empli d'humour, de pensées interessantes, le tout teinté de tendresse et d'humanité....
Ben, rien, que dalle, nada, niente, nothing....
Aucune idée ne germe dans ma petite tête remplie de vide.
Enfin, c'est original comme concept "le rien".
Je viens peut-être de lancer une mode et une foule de personnes vils et malveillantes vont tenter de me voler mon concept ! quelle angoisse!
Je devrais peut-être deposer un brevet...
"Alias.be: le seul site avec zero idées dedans...."


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