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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 03:03

Quand je l'ai rencontrée, j'avais quoi ? 11 ou 12 piges
On oublie jamais son premier amour, on le sait tous
Sur ses bancs, j'étais rarement aux abonnés absents
On m'a parlé d'elle vaguement
Elle m'a donné ma chance
Elle m'a présenté des potes, qui sont aujourd'hui mes frères
Elle a enfoncé des portes, qui sont aujourd'hui mes fers
Pour elle, je me suis battu
J'ai gagné, j'ai perdu...
J'ai trainé, je t'ai peut-être vu me berner
N'espères plus...charleroi_by_angel_1826-d2zbbvq.jpgJ'avoue, j'ai eu une enfance terrible
Elle m'a tant fait rire
On se voyait, peu importe les intempéries
À la fois douce et vicelarde, c'est un cocktail
Bordel, tant de potes furent incacéres à cause d'elle
Elle m'a fait voir des procès, ni gloire ni trophées
Elle t'amène à te droguer et à boire
Elle menait la danse mais, on ne dansait pas

Et j'avais froid quand elle me prenait dans ses bras
Il est gore mon vécu, si encore il y avait des thunes
C'était mort, je l'ai trompée avec le sport et les études
Mais je l'adorais, ma parole
Elle m'a volé, elle m'a carotté
J'ai préféré virer large plutôt que de voler la daronne
Niveau textes, je lui attribue plein de strophes
Sous un porche ou un abribus
Elle m'a appris plus que plein de profs
Quand je saigne, elle a de la peine, je le sens
Aux obsèques, je l'ai vue les yeux secs,
les mains pleines de sang
Plein de haine, je ne crois plus en elle, je crois en Dieu
Je lui dois tout, mais je ne lui dois rien, tu vois un peu ?
En m'apprenant le vice, elle se croyait peut-être trop bonne
Comme ce pyromane qui te sauve du feu qu'il provoque
Tu joues, les dés sont pipés mais, tu t"en fous
Je lui ai dit "Je crois que je vais te quitter"
Mais, elle s'en doute....
Elle ne va pas se suicider, quelqu'un va me succéder
Nous deux, c'est dead, mon neveu à eu 5 piges
Elle menait la danse, mais je ne dansais pas
Et j'avais toujours froid dès elle me prenait dans ses bras
Je ne valais rien, elle m'a traité comme Steve Austin
Je lui dois ma plume, mon style vestimentaire
Je ne l'oublierais jamais, je ne suis pas un ange
Mais elle m'a filé des ailes
En échange de mes plus belles années
Elle m'a fait perdre la raison, mais j'en parle
Respectueux,
je ne la ramenais pas dans la maison de mes rents-pa
Quand mon père me parlait d'elle, je revois sa tête
Bien que ça date d'hier
"Fils, je m'en fous qu'elle soit belle, méfie-toi d'elle !"
En fait, c'était vrai ce que tu racontais
Je l'aimais, j'ai pris des coups à cause d'elle
C'est un thriller, elle n'est pas que dangerous
Tu lui tournes le dos et elle drague ton petit frère
Elel lui fait du vice
On m'a dit ça, l'autre fois
C'est une vicelarde,
je ne veux pas que Zak et Hamza la côtoient
C'est de l'amour mort qu'elle guette
Le quartier lui fait la cour
30 ans à la bourre, squattant devant la tour
Ses parfums d'ether déteignent sur les gamins
Y'a des parpaings dans leur jardin d'Eden
Elle menait la danse, mais on ne dansait pas
Je sais, tu as froid.... tu la laisses te prendre dans ses bras
Mon ex m'a dit: "Ne pars pas, j'te kiffe moi
T'as pas le droit de m'faire ça !
Tu t'prends pour qui, toi ?
Fais l'malin... j't'aurais à l'occase
Tu n'iras pas bien loin, je garde tes neveux en otages..."
J'étais enfermé, j'ai renversé la cage
L'encre n'a pas séché mais, j'ai tourné la page


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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 03:30

 

Encore une prise de bec avec mes pairs,
J'fais le sourd, claque la porte,
pour oublier j'ricane avec mes potes en tapissant un block.
La visage plongé dans les étoiles, noyé dans ma gamberge,
J'cherche une île, une berge, ou au moins un bout d'bois,
J'me sens, comme une bouteille à la mer,
j'vais où l'flot de la vie m'mène,
loin de tout, même de ma mère.
La vie m'a offert la solitude de Robinson,
J'voudrais repeindre ma vie,
mais je n'trouve pas le bon pinceau.Message_in_a_bottle_I_by_Eowyn_86.jpgCertains ont fait le grand saut, mariés, des enfants,
me sortent leurs discours de réussite,
leur vie est mieux qu'avant,
c'est ce qu'ils me disent.
J'vois d'la lassitude dans leur regard
mais eux au moins ont essayé d'sortir de leur brancard,
moi, j'ai l'impression d'avoir raté des tas de trains,
pourtant je n'ai jamais quitté l'quai,
la preuve les jeunes me squattent, ça craint.
Le temps a soufflé depuis un moment
sur ma trente-cinquième bougie,
j'en suis même pas sur, j'suis toujours dans le même logis,
dans la même logique;
le piano des Feux de l'Amour pour m'réveiller,
toujours quelqu'un pour m'faire à grailler.
Brailler, j'l'ai fait pour un rien.
Pour m'calmer j'écris, d'autres roulent,
voilà nos 2 moyens aériens
Une femme,
des fois j'me dis que c'est la pire arnaque d'la vie d'un homme,
certains disent qu'une d'elle
un jour viendra éclairer mon ombre.
J'éspère le voir d'cet angle,
pour l'instant les couteaux qu'j'ai sur mes omoplates
ont des traces de rouge à ongles.
Mais bon la vie faut la vivre, donc j'la vis,
fuis les vitres brisées d'mon existance, continue navigue, même dans l'vide
J'vire à tribord, prends la fuite,
à travers mes lignes te décris mes rides
Me construit un mythe, oblige,
J'sens qu'mon pouls ralentit
faut qu'j'laisse une trace d'un mec honnête
ou d'un gros bandit,
rien à foutre, faut qu'j'prouve que j'ai été vivant,
si tu penses que j'dois voir un psy,
dis-toi qu'j'n'ai qu'la rue comme divan.
M'man, p'pa la marrée est haute,
et j'me laisse emporter par les vagues,
elles sont trop fortes,
j'voudrai t'dire que j'vous'aime mais j'ai trop le trac,
marquez mon front de vos sourires,
s'il vous plait oubliez toutes les fois où je vous ai fait souffrir
J'sais qu'l'effort est une force que j'maitrise peu

et j'sais aussi qu'c'est le parapluie qu'il faut
quand sur vos joues il pleut
Mais dans ma tête j'entends des coups de flingue incessants,
un braconnier a laissé des plumes de colombe, plein de sang.
J'voulais apprendre à donner, j'ai appris à tout manger
apprendre à pardonner, j'ai appris à me venger,
j'voulais apprendre à aimer, j'ai appris à haïr
j'ne voulais pas ramer, j'l'ai fait, avec un gros navire
j'ai voulu eviter la pluie, j'l'ai affrontée en t-shirt
j'la voulais pour la vie, j'ne l'ai eue que pour un flirt,
J'me sens comme une bouteille à la mer,
noyé dans les vagues de la mélancolie d'la vie
à la recherche d'une ville d'un navire
qu'on puisse me repêcher et lire ce qu'il y a dans mon coeur,
ce qu'il y a en moi


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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 00:19


La décénnie se sauve, blessante.
C'est décembre, le ciel sombre de descendre,
dans sa robe cendre,
telle une sainte d'une scène de songe naissant.
La mort veille à mon chevet, pleine de décence,
quand la vie aime à m'achever.
En quête de sens, sans aide,
je céderai bientôt, si je ne romps le silence.
Près des bouteilles, mon 6.35 me fait les yeux doux.
Ai-je l'ombre d'une chance ? Guilty_by_amptone.jpgEntre 5, 6 Tranxen, la peine me ronge les sangs.
J'en peux plus mais j'en veux plus surtout…
Mon destin, une longue  errance
J'ai toujours fait ce qu'on m'a dit mais on ment,
en conséquence, à quoi bon être honnête ?
Les jours meilleurs, j'en vois pas l'ombre de ma fenêtre.
Nos bonnes moeurs m'étranglent.
Je ne fait que mener le front comme mes aînés le font,
me disant : "Bon, c'est quand ?".
Combien de temps resterai-je sans nom, ni rang ?
Cet instant marque le début de la fin.
Au fond, quand j'y pense,
ce qu'en sera l'issue ne fait pas grande différence.
Dehors, tout est comme hier,
dès lors aux portes de l'hiver, ma route mène ailleurs.
Je supporterai pas le glas que sonnent ces klaxons....
Retour en arrière, mon passé n'est ni le pire ni le meilleur.
Juste celui d'un môme avec sa mère et son père,
entre ces heures à maigre salaire
qu'il supplie à perdre haleine
et ces pâtes au beurre à peine salées,
reste un enfant sans enfance,
muet les soirs où ils pleurent les belles années.
Il rêve d'hurler mais se tient droit.
A chacun son chemin de croix.
Ma jeunesse, je l'ai répudiée. L'âge laisse ses réfugiés.
J'étais forcé d'être roi.
Et à l'heure où les vices naissent, j'éludais le business,
n'avais de cesse d'étudier.
Fallait lutter et je luttais, le cœur plein d'espoir.
Bardé de diplômes, je bravais le cyclone,
partais pour cette vie d'homme aux lendemains sereins
mais y'a que cette vie conne aux fins de mois se serrant.
Evidence triste d'une existence grise.
Douze ans de boîte,
me voilà après tout ce temps "out" selon l'expression de mise.
On brise un homme pour une biz énorme.
Licencié, je relis sans cesse les mêmes petites annonces.
Le temps de l'innocence, je tente mille relances.
Je comprends que tant de types renoncent.
Fade vie de famille.
Ma femme flanchait devant cet avenir de famine.
Je l'entendais plus pleurer, muré dans le silence.
Pas foutu de faire face aux dépenses du ménage,
je leur faisais endurer l'abstinence.
Trente berges et ce manège me rend barge.
Puis j'ai couvert nos gosses de bosses.
Je sais que c'est grave mais faut comprendre,
leurs maintes plaintes m'ont usé.
Tant de craintes peintes dans leurs yeux me blessent,
hélas, malgré mille excuses, elle est partie.
Marre de vivre comme moins que rien, elle m'exclut de sa vie. Je suis plus qu'un ex seul et las.
Le pire, c'est que j'en ai rien à foutre.
Les choses suivent leur cours donc à quoi recourir ?
De bon cœur, je ferai rire si je le racontais.
Si en plein péril, je pérore, c'est que j'ai peur de périr. Dehors, tout est comme hier,
dès lors, aux portes de l'hiver, ma route mène ailleurs.
Je supporterai pas le glas que sonnent ces klaxons.
Par la fenêtre, je vois les gens qui manifestent.
De l'urgence émane l'hardiesse.
Les agents en mal d'ivresse manient le CS sans mal,
les sales manies restent.
Les salves ennemies blessent. Les psalmodies naissent.
Les larmes ainsi rincent les yeux rouges
quand la foi se barre en silence, que le parvis se dresse.
Je déroge à tout ça même si les âmes maudites se pressent. Tout n'est que fraudes et tours sales.
Les politiques ont fait un leurre de leur politique.
Y'a plus que des leurs-leurs,
des pauvres qu'ils triquent dehors, des voleurs énarques,
des valeurs en vrac, des valets qui trinquent.
Sans Valium, on craque à vivre à cent à l'heure.
Y'a plus personne pour personne.
Rien n'est viable dans ce que je vois là,
l'honneur se sauve, mon heure sonne.
Voilà trente ans que j'encaisse.
Il est grand temps que j'en reste là.
Dans une minute, je sortirai,
puis au sort j'irai dans ce drugstore,
je tenterai ma dernière chance.
Elle est pas légale
mais les dernières chances ne sont jamais légales, les gars.
Et puis c'est égal.
Que je remonte la pente n'importe pas,
tant de honte me hante.
Au fond, je me demande si le propre de ce destin
n'est pas d'avouer que tout est déjà joué.
L'estomac noué, j'ai besoin de calme.
A ce point dépité, je voudrais fermer les yeux
sans que le film de ma vie ne défile.
Je défie l'innocent d'affirmer que Dieu veille à nos sorts
parce que j'aurais pas vécu là.
J'aurais pas vécu ça.
Il est pour moi le glas que sonnent ces klaxons.
Pour tous ceux que mon sort laisse de glace,
persuadés que ce plan de casse me plait.
Tous ceux qui font leurs messes basses de ma vie,
veulent leurs fantasmes vrais.
Tous ceux qui pensent qu'on fait le choix d'échouer,
qu'on n'est pas les jouets de la poisse,
qu'on a la vie qu'on se donne,
peut-être que l'avenir vous souhaite ma place.


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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 23:45

 

Papa bosse maman aussi, mon cartable, ma tristesse
Mon lit, le quartier, les petits frères, ma jeunesse
On s'accroche au bus, la vie défile à toute vitesse
Courir, grandir, je me sens libre dans l'ivresse
Les sous, des soucis, au petit déj' j'en mange par centaines
Devant la porte : les huissiers, impossible de fuir les problèmes
Aujourd'hui j'en rigole, à chaque jour suffit sa peineSmoke_and_Steel_by_Dante121.jpgMariages, enterrements, des roses, bouquets de chrysanthèmes
La flemme, de se réveiller, travailler, sécher les cours
Mon destin correctionnel, Dieu seul sait ce que j'encours
Un jour prochain, y a plus de suspense dans mon parcours
Enfant des brumes, je peux pas stopper le compte à rebours
Ça meurt pas en silence, un homme qui se noie
La traversée du miroir, nos sourires
J'étais petit, j'avais peur dans le noir
Nuit blanche dans ce couloir, je marche, interminable est ce boulevard
J'écris et de la main gauche dégueulasse mon buvard
Edit ou type pour écrire l'histoire, une défaite, un exploit
À chaque jour suffit sa peine, demain je trouve un emploi
Tomber, se relever, partir, tout le monde cherche sa voie
Un regard, l'amour rentre dans ta vie sans le savoir
Ce monde, un grand mensonge, on cache les apparences
Un calvaire, du caviar, ça commence par une romance
Triompher, regretter, pas le temps de souffler que ça recommence
À chaque jour suffit sa peine, on sera tous rois avec de la patience

 Rien ne dure dans ce monde cruel,

pas même nos souffrances
Tu vas tomber, te relever, jamais reculer, l'essentiel c'est que t'avances
Tout passe, seuls les murs restent en place
À chaque jour suffit sa haine, on trouve pas le bonheur dans l'oseille
À chaque jour suffit sa peine, moi je respire à peine
Les keufs et les sirènes s'endorment
Surement à Jamioulx ou à Nivelles
Les parents se font du mouron, et moi je traine seul dehors



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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 01:54

 

Il pleut sur la ville comme il pleure dans mon cœur
Le Spleen gris béton armé ajoute à l’aigreur
Je lis les lettres à Lucilius comme si j’étais en prison
Je regarde, à travers la fenêtre, mon quartier
Notre monde n’est-il pas celui de Georges Orwell
Mes rêves furent littéraires, et ma vie fut prisonnière
D’un environnement où fallait avoir pour enfin être quelqu'un
D’où je viens, t’es rien si il n'a pas de cash
Et oui, tu n’es rien si t’as pas de cashSexy_le_spleen_by_Greensupersheep.jpgÇa respecte le bien, critique le mal
Tout le monde pense que la délinquance compense
le fait qu’on a pas de chance.
J’saisis la mienne, rien à foutre qu’il y ait des saisies, des perquises
Saisir ce qui m’motive, mon alibi à la vie que je mène
Le quartier malmène les existences
Comme la mienne c’est ça le problème.
J’aurais voulu être un bon élève
La rue enlève les rêves, ramène au cauchemar
Depuis que la drogue est entrée dans le quartier,
Ca part en couille,
Un connard de plus qui veux changer quand c’est trop tard.
La rue, ses avatars les pétasses et les couche-tard
J’allais à l'école quand d’autres allaient au mitard
Quelle est mon histoire ? Celle d'un peuple barbare,
J’aime mon pays, toi pourquoi tu veux pas le voir?
Aveuglée la justice pisse sur les gens de mon espèce.
On crie ” Nique la Police” quand il passent, on les caillasse
Qu’est-ce qu’ils représentent d’autres,
Que les nôtres derrière les barreaux
Lors d’une bavure, leurs bourreaux.
La seule vérité absolue c’est que tous est relatif.
J’ai déconstruit je suis allé au-delà des apparences vides
Rêves de cailles, parce qu’il y’a trop de failles en toi
En nous, comme ce monde on deviens tous fous.
L’argent facile, l’argent façonne
L’argent fascine, la somme de toutes les peurs
Et plus jamais j’raisonne
Les dealers, les braqueurs, je connais par cœur
Les vices, les risques à prendre ceux qu’on appréhende
Ceux qui se laissent pas prendre, je suis comme Levi's
Plus j’me dégrade plus je prends de la valeur
J’combine marteau, tournevis, je suis un voleur
L’intérim du crime, faut que je change de pensées.
La rue est devenue le plus grand théâtre de l’absurde
Obscur comme mon âme dans le regard d’une ordure
Poétiser la merde n’en change pas la nature
Mais j’ai transcendé la banlieue avec ma plume
Le CID en version quartier appelle-moi Rodrigo,
Style expressionniste, comme Pablo époque bleue
J’ai le blues comme BB king
Ma bibliothèque, mes livres sont mes seuls bling bling.
Et tu le sais.

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 02:10

A l’heure où Cupidon a vendu ses fléchettes à Endemol,
sur internet les pédophiles vont à la pêche avec des lol,
le monde est stone poto,
faut travailler plus pour gagner plus,
puis on finit heureux comme les employés de France Télécom ,
oui on déconne avec l’écologie faut réagir
notre confort technologique a assassiné Haiti des colonies en 2010
et j'te parle pas que de la Palestine
combien de pays démocratiques employent des présidents d’Afrique, 

le taux de suicide n’inquiète pas les hauts placés,
préfère parler de la burqa que de la violence dans les lycées Earth View by Atomic Hawk
quand je regarde les chaines télévisés et leur émissions a la con
j'me dis que Marc Dorcel sera bientôt notre ministre de l’éducation,
A la maison les parents craquent investissent au loto
car ce qui coutait hier 5 franc coute aujourd’hui 5 euros .
Pour être heureux certains prennent des anti-dépresseurs
ou d’autres comme moi prennent l’ascenseur pour aller sur la lune ,
j’suis en manque de repères depuis gamin
un besoin aérien car dans le coeur des hommes
la température a sorti les sapins
donne moi les clés de ma cellule
que je vois à quoi me servent mes ailes
ma vie a beau prendre la pilule
mais elle n’accouche que des problèmes
bien sur je l’aime ma vie des blocs
mais à la manière de Kurt Cobain avec un fusil dans la gorge
et de l’amertume dans mes poèmes,
oui, je traine toute les séquelles d’une jeunesse prise à la gorge
car ici quand t’as la dalle tu finis par bouffé ton auréole ,
ici on te juge à ton aspect ou ton adresse
donc ça mets la cagoule pour que t’évite le délit de faciès
oui ça fait la sieste au fond de la classe
car encore une fois papa et maman
ont passé la nuit à se taper et à boire
entre les guerres de religion
l’extrême consommation dans cette société
qui joue à guichet fermé dans les prisons

pour ne pas perdre la raison je préfère vivre dans ma fiction la tête
dans les nuages pour aller voir les étoiles par millions
sur la lune tous les problèmes du monde me paraissent petits
quand je les vois depuis la lune ,
sur la lune tous mes rêves flottent
je balaye la poussière d’étoile avec ma plume ,
je marcherais un petit pas pour l’Homme
un grand pas pour ma liberté


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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 02:10

Je fuis ceux qui attendent l'avenir en file,
Flippe quand ils semblent avoir mis dans le mille.
Comme le soir s'étire en ville
Même le silence crie, je rêve d'avoir l'esprit tranquille.
Les fous sont pas au bout des mêmes doigts
je vois les puissants comme des faibles.
On fait pas du tout les mêmes choix
quand les chances sont très maigres.
Je comprends plus mes pairs ; les petits refusent les règles.
Au-dessus de leur tête, y'a rien sauf ce qu'on n'a pas su être.

Comment tuer les promesses auxquelles on a cru ?
Malgré l'amour d'une mère,
tous les mots justes ne montent pas jusqu'aux lèvres…
Je tiens sur les nerfs.
Excuse mes cernes j'ai depassé les trente piges,
j'en n'ai plus l'air, retenu au-dessus du vide par l'auriculaire… Autumn__s_coming_by_eztec.jpg2010 sur terre, est-ce ainsi que les hommes vivent ?
tous prêts à se brûler les ailes pour toucher la lumière ?
Paysages funestes en marge du reste, images lunaires
mon monde au J.T., c'est juste brèves et débats vulgaires.
Chaque jour à ma fenêtre éclate une guerre
les larmes du peuple parfument l'air, marquent ma prunelle au cutter 

Fresque oculaire. Je vis là où le monde défèque
suis de ces personnes qui n'aiment pas perdre
quand les leurs se traînent par terre.
Tout ce que je sais du globe tient au dos d'une carte postale.
Dans mon sac à l'épaule, mon carnet de notes, mes baskets sales.
Mes années mortes, en vrac, comme ça.
Je veux que mes pas résonnent
là où la crasse des hommes ne s'accroche pas.
Ma liberté ? Un château de sable :j'y ai entreposé tant de biens 
je me bats pour ne pas le voir s'envoler, emporté en vain.
Les armes de ma révolte ? Je les garde là,
enveloppées de grands soins,
car on détruit les sacs abandonnés dans le train…
Je vois les nouvelles, comme tout le reste, remplir les poubelles.
Rien sur ma famille : en toutes lettres, le monde se fout d'elle…
Je pleure les larmes de notre avenir, l'œil sur nos pratiques.
Seuls, peu de gosses savent lire, pas grave,
tant que nos Popstars brillent…
Mes proches trafiquent pour vivre, se cachent dans vos parkings,
et peu importe la suite : ça passe, tant que vos formes s'affinent…
La laïcité colle au pays ? Je le dis monothéiste 
c'est au Dieu confort, pro-cainri, qu'ici les hommes obéissent…

Derrière leurs pare-brises,
je vois ce qu'ils imaginent quand ils me croisent dans le noir.
Mon visage aux cicatrices alimente leurs cauchemars
j'incarne le pire à vivre.
Ils rivalisent de rage dans le regard, disent lire la Bible
mais lèvent vite la vitre quand je passe dans leurs phares…
De toutes mes forces j'ai épousé mes causes sans courber l'épaule.

Quand je trouvais les ordres, les autres savouraient l'époque.
Comme tous ces gosses, j'aurais voulu goûter ces choses,
m'en bourrer les poches.
Et ignorer ce qui m'a coupé de mes proches.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 23:08


Tant d'amis' qu'il vente ou pleuve, courent tous tant qu'ils peuvent.

Puis, haletant croulent sous les feux du parcours durant l'épreuve....
On est deux mon amour et l'amour chante et rit.
On s'fait des voeux fébriles, épris d'légende,
rêvant d'roses sans épines, d'mots, sans les pires,
d'noces, sans les dire, d'gosses dans l'idylle.
Sans doute comme tous...
Mais à la mort du jour
Les carosses s'changent en fruit. On trouve c'qu'on cherchait pas...

C'qu'on pouvait pas enfouir... C'qu'on voulait croire enfuit.
Dans les draps de l'ennui on se retrouve seul.
Dans des causes veines tant d'grosses guerres, d'gosses qu'on berne,

qui d'vant leurs noms s'prosternent finissent à l'aube ternes,
dans une fausse pleine
parce que dans notre sphère personne n'ose s'perdre...Lonely_by_alicansoysal.jpgOn est dix à défendre les vivants par des morts.
Maintenant j'observe, des jours s'lèvent et j'doute.
Mon coeur s'serre à l'heure où leurs pleurs m'cernent.
Je'ne suis que l'cerf d'un leurre.
J'sais qu'les leurs saignent sur les tombes et fleurs sèches.
Mais cloués par leurs cendres au poteau du remords.
On se retrouve seul.
On est cent qui dansons au bal des bons copains.
On a rien d'commun mais on s'sent moins con
quand on en rencontre plein,
quand on étreint quelqu'un même s'il n'est rien qu'une ombre.
Qu'on l'ait dans les calpins quitte n'à etre qu'un nom
parce que pour les uns d'entre tous les types
On en est qu'un autre.
Alors on fait comme si et à force ça blesse plus tellement.
On s'regarde pas dans les yeux pour pas y voir la raison
c'est comme ça qu'on s'tue mutuellement.
Mais au dernier lampion, mais au premier chagrin.
Les choses reviennent les choses...
On se retrouve seul.
Coule du sang d'blizzard et trempe les champs d'bataille
ils disent méchantes médailles.
C'est qu'un espoir devant la morale sauve de notre sol,
c'est quand tout s'précipite.
Ce n'est qu'entre cris et tirs qu'on discerne qui et qui
meme si ...on est mille contre mille à se croire les plus forts...
Et qu'on s'félicite loin d'l'innocence.
On jubile devant des missiles dont on se sait les cibles.
Personne n'y pense, j'crois qu'on s'plait ici...
Mais à l'heure imbécile où ça fait deux mille morts.
On s'avère ni dure ni fort tout se paie ainsi...
On se retrouve seul.
En train d'fuir leur terre question d'survie.
2000 ans d'histoire dans leur bagage,
les complaintes d'ceux qui peuvent suivre dans l'coeur
ils vivent l'enfer d'l'exil,
comme le firent nos pères pour qu'on puisse vivre libre ici
espérant revenir à terme,ils savent que ce sera difficile.
Ils se signent et retrouvent la foi
ôtant leur chapeau devant le drapeau de ce pays
pendant qu'leur sort s'pérénise sur le sol d'un église amnésique
On est million à rire du million qui est en face
mais deux millions de rires n'empêchent que dans la glace
on se retrouve seul...
Le monde se lachant la main sur lui seul.
Souffle le vent mes ailes me portent aux nues
Ainsi ...on est mille à s'asseoir au sommet de la fortune...
Y être c'est oublier qu'hier les miens m'y ont aidé.
Piètre fin, ne plus voir en eux que des serpents.
Quand ils disent m'aimer de mon point de vue j'songe.
J'oublie que la crasse des coins de rue ronge.
Des gens perdent, plongent,

parce que l'partage n'est pas ma vertu. Ce monde est à moi,
et un monde à soi on l'dessine au gré des sa plume.
Mais dans la peur de voir tout fondre sous la lune.
On se retrouve seul.
On est cent que la gloire invite sans raison...
J'foule ces terres, du coup les rêves
cette contrée mère de tout les fiels.
J'en goute le miel.
Meme si d'leur corps me blâment.
De trouver sans chercher,
s'ils savaient dans les décombres de mon âme
combien j'cherche sans trouver.
Mais quand meurt le hasard...
Qu'les foules s'apaisent ouvrant la brèche
au prochain à qui l'jour s'adresse

s'ils savaient le goût qu'ça m'laisse...
Quand finit la saison...
Entre l'amour des mots
et ces feuilles d'fautes qui s'étendent en masse
c'est qu'une attente lasse.
On se retrouve seul...
Doucement clame jusqu'au dernier rhum pourtant l'doute m'accable.

Jouant sous la table j'ai gagné les lauriers et l'trône.
Maniant l'flou l'arcane, la noblesse du premier rôle.
Tout ça n'est qu'd'la fable.
Sourire doux d'enfants,
je n'ai eu qu'des sourires tout tendant à rendre.
Quand j'me retourne, ça m'navre, mon nom dans les livres d'histoire.

J'ai fait vivre cet espoir. J'y serai sous un jour macabre.
J'ai eu l'vice d'y croire.
On est dix à coucher dans le lit de la puissance...
Mais devant ces armées qui s'enterrent en silence.
On se retrouve seul...
A l'heure où l'quotidien s'fait d'détails, rien ne nous appartient plus.
Ni ces mains ridées, ni la moindre idée d'lendemain.
Les lumières d'nos destins liés cessant d'briller on attend.
J'voudrai m'lever le coeur encore jeune et, peut etre,

si y'a le temps, revoir le ciel d'Juillet

mais au bout du rouleau y'en a marre de prier.

On y arrive sans comprendre.
Le monde change sans nous et bien avant qu'on l'sente,
vient le moment de se rendre.
On est deux à vieillir contre le temps qui cogne
Mais lorsqu'on voit venir en riant la charogne.
On se retrouve seul...

 

d'après "Seul" de Jacques BREL.


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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 23:31

Tu sais, si j'écris comme j'écris,
Que je passe tout ce temps avec le stylo et le reste,
C'est parce , c'est peut-être le seul moyen de toucher mes rêves,
Tu sais, je crèverai de me réveiller un matin,
De me retourner et me dire :
" Putain ! Mais qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? "
Ouais…, qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ?Crepuscule_by_AkriLiQ.jpgJ'ai autant de violence que de tendresse.
Ma vaillance n'a d'égal que ma bassesse.
Je suis un champ de maladresses
Où mes forces s'opposent comme l'ordre aux bandes calabraises.
Pour que je me sente à mon aise, fallait que je m'limite.
Pente savonneuse. Mon enfance laisse un malaise.
Terminée si vite bien avant que reste de la braise.
Ce trouble à l'âme pèse.
Celui que j'étais, celui que je suis sont a confesse
Mais les doutes ne s' apaisent.
Ils se sont tout dit pourtant, il me semble pas qu'on se connaisse.
L'ignorance comme maîtresse,
J'ai longtemps cru qu'on n'existe qu'entre parenthèses.
Comme on file à l'anglaise,
Loin du regard des autres.
J'ai vécu les yeux sur leurs lèvres comme les vieux sur leurs rêves.
Sur les dernières lignes d'une lettre amoureuse.
Ce masque qui agresse
Cache un manque d'hardiesse immense comme l'Everest.
L'indépendance , ma forteresse
Pour me défendre contre le reste aux dépends de l'allégresse.
On me dit étrange,
Errant sans précepte au détriment de ma jeunesse.
Le genre qui plante ses chances sans un geste,
Un genre de perdant, un " presque ".
Le piment de la jeunesse, aliment de la vieillesse,
Manque aux miennes en l'espèce.
Doutes et confusions se liant dans ma tête, le ciment : la détresse.
J'avançais sans rien pour personne, vivant d'offenses et de prétextes.
Peur ou honte d'être ce que je suis,
Se rendre à l'évidence, en vrai, blesse.
Trop lâche pour ce que les affaires pèsent,
J'ai vu que les traces sur ceux qu'on enferme restent.
Entre ces jobs à la pièce, déconnes de jeunesse,
Ces proses dont on se berce,
J'ai quitté l'école sans trop me rendre compte
Et pour bon nombre, ce sont les moeurs.
Trimant sans réserve, j'ai vécu sans raison, niant le sens de mes rêves.
C'est dans la pente qu'enfin je cerne qu'on n'a qu'une vie,
Pourquoi le sang dans mes veines.
Si peu de volonté m'amènent à me croire voué qu'à un destin d'ébène.
Se rendre dans l'Eden ne tient qu'a soi.
J'ai attendu qu'on vienne me tendre les rênes.
Ma vie s'est fait la belle dans les grandes lignes.
L'inexpérience me laisse Amer. L'indifférence est la reine
Je reste une âme en peine parmi d'autres âmes en peine
Je porte la croix de ma faiblesse,
Le poids de ma vie blesse dans ce cloaque que l''avenir dresse.
Je regarde l'histoire, sans ivresse, générer ses perdants.
En attendant....

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 23:23

C'est juste un coup de blues, le cafard
j'essaye d'évacuer ça en marchant
tête baissée, bléssée sur le boulevardi_feel_by_owlink.jpg

mais qu'est ce qui me sape le moral,
tant de chose, tant d'espoir
mais j'ai un coup de blues et ma prose reste morose
tête baissée blessée à la recherche d'oxygene
la colère me submerge,
je vide tout ce qui me gêne
tout ce qui me mine quand j'imagine où tout cela me mêne
tous mes problêmes, un genou à terre, la coupe est pleine
malgré tout je continue a prendre mes distances
et pour la résurrection,
j'ai différents moyens de distraction
une seule option: celle de positiver
ou tout brûler sur mon passage avant d'être desactivé
j'suis triste, c'est propice au vice
mon destin est incertain
j'ai l'impression que le temps ne fait rien
je glisse risque pour si peu
je voudrais tant changer de disque
mais je continue à faire avec
faute de mieux....


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